Halloween noire

histoire effrayante

Une histoire effrayante qui vous fera frémir! La suite du Cortège d’octobre est enfin dispnible!

30 octobre 2024. Lorsque Marie-Pier reconnut sa maison à la télévision, un nœud se forma dans son estomac. Pour la troisième fois cette semaine, elle sentit une larme descendre sur sa joue. Voir la maison qu’elle avait achetée avec l’homme de sa vie dans un tel état la détruisait. La végétation très haute avait pris le dessus sur la pelouse bien entretenue. Les décorations d’Halloween n’avaient jamais été retirées. Celles qui étaient gonflables étaient déchirées dans le gazon et les citrouilles devaient bien être en décomposition avancée. Tout ça lui rappelait cette nuit horrible où on lui avait tout pris. Malheureusement pour elle, les images de l’amour de sa vie mourant devant elle étaient gravées dans son esprit. Même si une année s’était écoulée, la douleur était toujours aussi vive. Un an… un an déjà qu’elle n’était plus qu’une vulgaire esclave. Sa nouvelle maison : un sous-sol froid sans aucune fenêtre. À chacune de ses chevilles, un énorme boulet de fonte était relié à l’aide d’une chaîne. Ainsi, ses déplacements étaient limités à la longueur de sa table de travail. Celle-ci ne devait pas faire plus de quinze pieds. 

Évidemment, elle dormait à même le ciment. Par contre, comme elle était sans surveillance la nuit, chaque soir, on lui bandait les yeux et on l’immobilisait au sol. Dès les premiers jours, elle avait compris que ses chances de pouvoir s’évader étaient pratiquement inexistantes. Le plan B avait alors germé tranquillement dans son esprit. Pourquoi ne pas en finir? Mais cette fois aussi, ses espoirs avaient été réduits au néant. En fait, c’était précisément pour ça qu’on l’immobilisait au sol chaque soir. Il ne faudrait pas qu’elle se fracasse elle-même le crâne sur un mur! Ses ravisseurs n’auraient plus personne pour les aider! Elle avait donc passé les 362 dernières nuits au sol en sous-vêtements, bras et jambes écartés. Des menottes fixées à des chaînes privaient ses quatres membres de tous mouvements. Ses besoins étaient fait à même le sol. En tenue légère, il y avait moins de risque qu’elle cache un objet sur elle. D’ailleurs, même si Marie-Pier était forcée de ramasser ses matières fécales aux deux ou trois jours, l’odeur ambiante était à vomir. 

En haut des marches, la porte s’ouvrit. Un homme descendit très lentement, comme pour faire durer le suspense. Ses bottes à cap tombaient lourdement sur chaque marche. Pour elle, ça sembla être une éternité. Pour lui, prendre autant son temps semblait l’amuser. Marie-Pier redoutait sa réaction. Elle n’avait pas beaucoup avancé aujourd’hui. En fait, depuis l’approche du premier anniversaire de sa captivité, sa cadence de travail avait drastiquement diminué. En même temps… ils ne pouvaient pas vraiment faire pire… Ils lui avaient dit à de nombreuses reprises que la tuer n’était pas une option. La battre? La torturer? Ils allaient sans doute le refaire, mais elle avait déjà goûté à cette médecine. Par contre, ils ne l’avaient jamais violé. Ils avaient été très clair sur ce point dès le début. L’homme arriva enfin en bas. Depuis déjà plusieurs mois, ils ne portaient plus de masque, ce qui inquiétait au plus haut point la chimiste. Pour elle, ça signifiait qu’ils n’allaient jamais la laisser parler. Soit elle allait rester prisonnière pour toujours, soit ils allaient finir par la tuer… L’air agacé, l’homme brisa la glace lorsqu’il arriva dans le sous-sol. En regardant le fruit du travail de la jeune femme, il lança: 

-C’est tout? J’te rappel que l’Halloween est demain…

La jeune femme fit mine d’être désolée pour ne pas s’attirer d’ennuis. 

-Désolé… c’est quand même beaucoup de temps par bonbon… 

Ça ne fit pas l’affaire de l’homme. Sans prévenir, il saisit sa proie par les cheveux et la poussa au sol. Son genou gauche ainsi que sa tête frappèrent violemment le ciment. Il prit ensuite un pas de recul pour donner un élan à son pied. À deux reprises, il envoya sa botte dans le ventre de sa victime. En se tordant de douleur, Marie-Pier roula sur le dos. La brute lui assena un troisième coup dans les côtes. Enfin, il se pencha en petit bonhomme pour saisir la femme par les cheveux. 

-Accélère! C’est ta dernière journée!

Après quoi, il poussa la tête de Marie-Pier sur le sol. Aussitôt, la jeune chimiste commença à sentir ses cheveux s’imprégner d’un liquide chaud. Sans parler de la douleur qui lui transperçait le crâne et le ventre. Pendant qu’elle gémissait de douleur, l’homme remonta les marches rapidement.  Au bout de quinze minutes, Marie-Pier réussit à s’asseoir. En voyant son flanc, son souffle fut de nouveau coupé. Un tache bleue semblait grossir à vue d’œil. C’était certain, elle avait une côte cassée. Très lentement, elle se plaça à quatre pattes dans l’espoir de se relever, mais abandonna. Elle retomba par terre, accablée par la douleur. 

Sa deuxième tentative fut la bonne. Très chambranlante, elle s’appuya sur sa table de travail et regarda le nombre de sacs de bonbons qu’elle avait réussi à préparer au cours des douze derniers mois. Oui.. il n’y avait aucun doute. Même si ça ne semblait pas être suffisant pour son bourreau, ça serait un carnage. Le nombre de victimes serait épouvantable. Ironiquement, en battant ainsi son esclave, il venait de réduire encore plus sa productivité. À présent, le simple fait d’être debout relevait de l’exploit. Tant bien que mal, elle entreprit de relancer la production.

31 octobre 2024. Pour la première fois depuis son incarcération, l’objectif de cette journée ne fut pas la production. La chimiste fut réveillée aux aurores par l’homme le plus brutal du couple. Pour être plus précis, c’est l’urine froide arrivant dans son visage et sa bouche qui la réveilla. Elle eut même droit à une vue sur le phallus de l’armoire à glace. L’objectif de la journée : détruire et jeter tout le matériel ayant été utilisé au cours de la dernière année. Ils cherchaient à donner du fil à retordre aux enquêteurs. Elle se chargeait de tout mettre dans des bacs de plastique. Si elle brisait son matériel, c’était encore mieux, car tous les bocaux de vitre prenaient moins de place en milles morceaux. Marie supposait que par la suite, les deux hommes se rendraient dans un écocentre… non. Probablement plus dans une décharge ou dans le fond du bois, question de ne pas donner de pièce d’identité à l’entrée de l’écocentre…

1er novembre 2024. Même s’ils avaient passé la soirée de l’Halloween déguisés à répondre et à interagir avec les enfants, le couple semblait tout avoir préparé d’avance pour qu’ils quittent pendant la nuit. Le départ avait finalement eu lieu à 1h du matin. Cette fois-ci, c’est à bord du VUS qu’ils prirent la route. Elle ne le vit pas, mais elle était beaucoup plus à l’étroit dans le coffre. Avec du ruban adhésif sur la bouche et un sac de papier kraft sur la tête, aucune chance qu’elle comprenne quelle serait leur prochaine destination. Fidèles à leurs habitudes, ils s’étaient assurés que Marie-Pier ne soit pas libre de ses mouvements. Elle avait les mains attachées dans le dos et ses chevilles étaient immobilisées l’une contre l’autre grâce à des menottes de fer très courtes. Elle ne sut pas combien de temps ils roulèrent comme ça, car malgré la grosse ecchymose sur son flanc, elle finit par s’endormir. 

-Allez sale garce! Réveille-toi!

Très difficilement, la jeune femme ouvrit les yeux, complètement désorientée. Évidemment, ses chevilles étaient fixées au lit dans lequel elle était couchée. Elle avait toujours son ruban sur la bouche et ses deux poignets étaient reliés du côté gauche du lit. Marie-Pier ne reconnut pas l’endroit. De toute évidence, c’était une chambre de motel crasseux. D’un regard rapide, elle fit le tour de l’endroit. La toile d’araignée face à elle dans le coin du plafond confirma rapidement son hypothèse. Les murs de préfinis en faux bois ajoutaient à l’ambiance glauque. On se serait cru de retour dans son enfance, en plein cœur des années 1990. D’ailleurs, ça lui rappela le sous-sol de leur maison, avant qu’ils se décident à rénover. Une petite télévision noire était allumée sur une chaîne de nouvelles en continu. Même si Marie-Pier avait compris le plan dès le début de son enlèvement, entendre la présentatrice résumer le fil des événements à voix haute était carrément terrifiant. Et le grand titre sur le bandeau dans le bas de l’écran qui indiquait « Halloween noire à Québec : Au moins 46 personnes meurent empoisonnées. » n’avait rien pour dédramatiser, bien au contraire. La femme à l’écran semblait faire un effort considérable pour rester de marbre en relatant les faits.

« Halloween noire à Québec alors que la population est toujours sous le choc à la suite de l’attaque sournoise dont elle a été victime le soir de l’Halloween. Rappelons qu’à la suite de la traditionnelle récolte de bonbons, plus de 40 enfants ont été transportés à l’hôpital, où leurs décès ont malheureusement tous été constatés. Six adultes ont également péri. Selon toute vraisemblance, des friandises empoisonnées en seraient la cause. La police de Québec a émis un communiqué dès que la possibilité que des bonbons empoisonnés soient en circulation est venue à leurs oreilles, mais le mal était déjà fait. Celle-ci poursuit son enquête. Un poste de commandement a été installé sur la rue de l’Alaska, dans l’arrondissement de Beauport. Selon nos sources, les autorités auraient ciblé une maison en particulier, mais refusent de commenter. »

Les larmes se mirent à couler le long des joues de la jeune femme. Elle venait d’assassiner 40 enfants et six parents. Même si elle l’avait fait sous la contrainte, elle était rongée par la culpabilité. Elle aurait même préféré mourir, mais même ça, on lui avait refusé. Alors que la présentatrice parlait de la conférence de presse donnée conjointement par le premier ministre et le maire, sa voix devint de plus en plus lointaine. À travers ses sanglots, Marie-Pier avait l’impression de sombrer. Pendant quelques secondes, tout devint flou autour d’elle. En plus de la douleur d’avoir vu son homme être exécuté et toute la nuit d’horreur qu’elle avait vécue l’année dernière, elle devait maintenant vivre avec le poids de la culpabilité sur ses épaules. C’est une claque d’une violence inouïe qui la ramena dans le monde réel. En effet, le plus jeune de ses ravisseurs (celui qui avait incarné Thanos) la frappa directement sur la gale qu’elle avait derrière la tête. Une fois de plus, elle eut l’impression qu’un choc électrique traversa son cerveau. 

-Compte-toi chanceuse, l’heure est venue. On va enfin te rendre ta liberté. 

Sa liberté? C’était impossible. Même si Marie voulait redevenir enfin libre, elle ne comprenait pas pourquoi ces deux brutes accepteraient sans condition de la laisser aller. Ils n’allaient assurément pas prendre le risque qu’elle parle… C’est à ce moment-là que l’autre homme, le barbu, lança une phrase qui n’avait absolument rien de rassurant.

-Avant, on va seulement prendre quelques… dispositions. Tu comprends, on ne voudrait pas que tu commences à trop parler juste au moment où l’on veut disparaître…

Sur ces paroles plutôt inquiétantes, ce dernier s’approcha lentement, couteau de cuisine à la main.

2 novembre 2024. Hôpital de Beauceville. Suzie, 39 ans, regarda l’heure sur son téléphone. Pfff… Il était déjà l’heure d’y retourner. Elle se releva et se dirigea vers le mur pour y éteindre sa cigarette. Sa pause était vraiment passée trop vite. C’est à ce moment qu’une voiture arriva en faisant crisser ses pneus. L’urgentiste se retourna pour voir un gros VUS. Les vitres étaient teintées. Très rapidement, la porte d’en arrière s’ouvrit et on projeta violemment quelqu’un sur l’asphalte. Après quoi, la porte se referma et le véhicule repartit encore plus vite. Fait très étonnant, il n’avait aucune plaque d’immatriculation. 

Suzie se précipita vers la femme qu’on venait d’abandonner. Malgré ses chevilles attachées ensemble et ses mains immobilisées dans son dos, elle se tordait de douleur. Sa bouche était grande ouverte, mais seulement quelques sons timides n’en sortaient. L’urgentiste se mit à crier en direction des portes de l’urgence. 

-À L’AIDE! Ça me prend une civière! Un infirmier plus jeune vint voir ce qui se passait. Alors qu’il regardait la scène, abasourdi, elle s’impatienta.

-NATHAN TABARNAK! UNE CIVIÈRE! VITE!

Cette fois-ci, il obtempéra et retourna à l’intérieur. Suzie examina la malheureuse. Elle sortit ses clés pour défaire les liens à ses chevilles, puis à ses poignets. Et merde… Il lui manquait plusieurs doigts… À gauche, elle n’avait plus que le pouce et le petit doigt. Les autres avaient été tranchés avant la première phalange. Sa main droite n’était pas mieux. Il ne lui restait que l’annulaire et le petit doigt et ils tremblaient. D’une couleur bleue, ils étaient très raides. De toute évidence, ils avaient reçu beaucoup de coups. La jeune femme recommença à gémir difficilement. L’urgentiste se questionna sur le bruit qu’elle émettait avec sa bouche. Pourquoi ne pouvait-elle pas crier de façon plus convaincante? En regardant dans la bouche de la femme, Suzie eut le souffle coupé. Sa langue avait aussi été tranchée. La femme ne parlerait plus jamais… Et c’est là qu’elle la reconnu… c’était la femme qui, avec son conjoint, avait été victime d’une invasion de domicile l’année dernière à Québec. Son chum et ses amis avaient tous été tués, mais elle avait été enlevée et on ne l’avait jamais revue.

Il vous manque un bout de l’histoire? Cliquez ici pour prendre place à bord du Cortège d’octobre! Vous découvrirez ainsi le début du récit de David et de Marie-Pier!

Le Cortège d’octobre

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31 octobre 2023. 21H. Pour une fois, le temps était clément pour l’Halloween. Marie-Pier était très contente. Même si elle et David n’avaient toujours pas d’enfant, ils avaient mis le paquet cette année. Son chum n’était pas très enthousiaste au début, mais la jeune chimiste avait réussi à le convaincre. En fait, elle avait réussi lorsqu’elle avait parlé de faire une soirée avec quelques amis. Se déguiser, décorer la maison et passer la soirée à donner des bonbons aux enfants, c’était pas vraiment son truc. Par contre, si une partie de beer pong avec ses amis du secondaire était impliquée, ça devenait intéressant. 

 

L’avenue de Talmont à Charlesbourg était assez tranquille la plupart du temps. En regardant le reste de la rue, Marie fut assez satisfaite. Il y avait beaucoup plus de maisons décorées, comparativement aux autres années. La jeune femme avait bon espoir de pouvoir donner tous ces bonbons. Leurs costumes étaient très réussis. Ils allaient assurément faire peur aux enfants. Alors que David incarnait le Joker, elle était déguisée en Harley Quinn, la blonde du personnage masculin. Par contre, ils avaient décidé de pimenter un peu leurs déguisements. David avait opté pour la version à la Joaquin Pheonix, mais avait tout de même conservé le sourire tranché au couteau. 

 

Au grand bonheur du jeune homme, sa fiancée avait bien aimé sa suggestion avec un décolleté plongeant. Pour l’occasion, Harley Quinn conservait donc ses deux couettes blondes, mais c’est une camisole blanche très abimée et plutôt révélatrice qui remplaçait le chandail blanc avec les rayures rouges sur les manches.

 

La soirée était incroyable. Le jeune avocat n’avait pas ri comme ça depuis très longtemps. Revoir ses amis et faire plusieurs blagues grivoises réussit à lui changer un peu les idées. En effet, il se sentait un peu déprimé depuis quelques semaines. L’ambiance était vraiment à la fête avec la musique assez forte et tous leurs amis qui s’étaient déplacés pour l’occasion. Marie-Pier, quant à elle, prêta un peu plus attention à la porte pour répondre à tous les enfants. Cela dit, elle prit plusieurs verres avec ses amies du secondaire et sa gang du bureau. Même Simon, un de ses meilleurs amis, se pointa avec son chum Dominic. Celui-ci était déguisé en chasseur, alors que son copain était un orignal. Le concept fit éclater de rire la jeune femme lorsqu’ils firent leur entrée. Elle avait vraiment mis le paquet pour décorer l’intérieur de la maison. Pendant que plusieurs invités dansaient à travers la fumée artificielle, elle prit quelques minutes seule pour admirer tous les costumes. Elle remarqua notamment celui d’Amélie, une vieille amie qu’elle n’avait pas vu depuis au moins trois ans. Celle-ci avait opté pour la princesse Cendrillon. Grâce à sa robe d’une teinte légèrement bleutée, son déguisement était une réussite. Leurs amis aussi avaient fait un énorme effort pour l’originalité. Pratiquement tous les accoutrements étaient faits à la main. La chimiste, diplômée depuis quelques mois à peine, fut spécialement impressionnée par Thomas, son ami du secondaire, qui était entré dans le personnage de la célèbre poupée du classique Décadence. L’air sinistre, il répétait à qui veut l’entendre: « Je veux faire un jeu! ».

 

Étant la responsable de la distribution des bonbons, c’est donc elle qui répondit lorsque l’homme déguisé en version sombre de Thor la poussa violemment sur le plancher avant de rentrer et de fermer la porte derrière lui. Celui-ci avait un œil caché et arborait une grosse barbe noire tressée. Cette dernière était assortie avec son armure très foncée. Soucieux des détails, il avait aussi une grosse masse, elle aussi noire et munie d’un manche très long en bois qu’il tenait à deux mains. 

 

Alors qu’un silence lourd s’installa dans la maison pendant quelques secondes, David, envahit par la rage, fonça sur l’assaillant. Alors qu’il le poussait contre la porte d’entrée, des coups de feu furent tirés à travers la porte patio. Trois convives, dont Simon et Dominic, tombèrent sous les balles. Cette fois, la panique s’empara de tout le monde. Les convives se mirent à crier et à courir dans tous les sens pour échapper au danger. Un deuxième homme, une arme avec un silencieux à la main, fit son entrée en fracassant la porte patio, déjà affaiblie par les trous de balles. Il était déguisé en Thanos. Il avait l’iconique teinte mauve très foncée sur sa tête chauve et les mains, mais portait un long manteau noir ouvert à l’avant. Il allait jusqu’à ses chevilles et en dessous, on pouvait voir qu’il avait un chandail rouge foncé. 

Alors que certains coururent à toutes jambes vers les chambres, d’autres furent pétrifiés par la peur. Ils ne pouvaient cesser de regarder les corps encore chauds de leurs trois amis sur le sol. Ils n’avaient même pas eu le temps de fermer les yeux. La jeune femme voulu se sauver vers les chambres lorsqu’elle reçu un coup derrière la tête.

 

Marie-Pier cligna des yeux plusieurs fois lorsqu’elle se réveilla. Sa vision était trouble et elle avait un mal de tête magistral. Elle voulut bouger, mais comprit rapidement que de la corde l’immobilisait. Lorsque ses yeux firent enfin le focus sur la scène, elle voulut crier de toutes ses forces, mais évidemment, un ruban adhésif gris l’empêchait de parler. Ce qu’elle vit dépassa l’entendement. Elle reconnut assez vite l’atelier de son chum au sous-sol. À quelques pieds d’elle, un corps inanimé se balançait lourdement dans le vide. Elle porta son regard sur le visage de la victime et le regretta immédiatement. Les yeux ronds, Amélie semblait complètement paniquée, mais parfaitement immobile. Sa bouche était entrouverte et elle semblait implorer les agresseurs. Son corps tenait dans le vide grâce au nœud coulant qu’elle avait dans le cou. Sa robe avait été un peu déchirée au niveau du ventre. Elle s’était sans doute débattue.

 

Thor prit la parole en premier.

-T’en fait pas pour elle. Elle n’a pas souffert. Du moins… pas trop longtemps. 

 

Marie frissonna. La voix de l’homme lui glaçait le sang… 

-Avant de t’amener avec nous, on va se changer un peu les idées. De toute évidence, t’es en détresse. Dans ta tête, tu réfléchis probablement à quelqu’un qui pourrait venir à ton secours. Est-ce que ça pourrait être ton père? Humm… ton frère peut-être? Non non attends! J’ai mieux! Ta chum de fille du secondaire qui s’est cachée dans une chambre et qui va silencieusement m’attaquer par derrière. Ha mais non! J’suis bête. Ça doit être elle! dit-il, en désignant la pendue. Humm… tes options diminuent… En plus, ton frère ou ton père ne sauront pas que t’es en danger. Il ne reste plus que…

 

C’est là que, dans un effet se voulant sans doute théâtral, Thanos entra dans la pièce en forçant David à avancer devant lui. Il le tenait solidement en maintenant son avant-bras contre son cou. 

-Exactement! Ton bien-aimé! Attache-le bien hein?

Yes!, dit le deuxième individu masqué. 

-Alors! David? Demanda Thor au jeune professionnel en droit. Mais comme seule réponse, celui-ci le fustiga du regard et tenta de se lever, car il avait été immobilisé sur une chaise. Il bougea frénétiquement ses bras qui venaient tout juste d’être attachés. 

 

-Vous allez lui venir en aide? Allez quoi! Votre magnifique femme est en danger! J’pourrais… lui trancher la gorge d’une seconde à l’autre… 

Il passa lentement la lame effillée de son couteau sur le cou de la jeune femme… 

-Je pourrais même… la poignarder…

 

En partant du cou de sa proie, il fit lentement descendre la lame au milieu de sa poitrine, jusqu’à ce que la lame atteigne le tissu de la camisole. Puis, il continua sur le vêtement jusqu’à la hauteur du nombril. 

 

-Par contre, si ça peut vous rassurer, soyez certains que son corps ne m’intéresse pas. J’ai tout le sexe que je veux avec ma tendre moitié. 

 

Les deux bourreaux échangèrent un regard amoureux… 

-Alors Marie-Pier? Crois-tu que quelqu’un pourra t’aider?

Le grand parleur fit signe de la tête à son complice, puis celui-ci sortit un couteau qu’il portait à la taille. Puis, sans prévenir, il enfonça violemment son couteau derrière la tête de David. Le malheureux ne comprit même pas ce qui lui arrivait. En un éclair, son regard rempli de rage fit place à un regard vide. Il eut même l’air un peu idiot à cause de sa bouche entrouverte. Une bonne quantité de sang s’en échappa, mais pas autant que de sa blessure. Lorsque la brute le lâcha, tout son corps devint flasque sur la chaise. Ses cheveux s’imbibèrent de sang et une grande flaque se forma sous le siège de la chaise. 

 

La blonde du défunt voulu crier de toutes ses forces, mais évidemment, ses efforts furent vains. Le désespoir la gagna au plus profond de son être alors que les larmes se mirent à couler abondamment de ses yeux. Elle n’arrivait pas à réaliser ce qu’elle voyait. Concevoir que l’amour de sa vie était mort était au-dessus de ses forces. À travers les sanglots incontrôlables, elle continua de s’époumoner à crier, toujours sans succès, lorsque de nouveau, on l’attaqua par derrière. 

 

Le cortège d’octobre ne comportait que deux voitures. Le corbillard était suivi de près par un VUS bleu. Les deux véhicules roulaient à vive allure par une nuit étonnamment chaude pour une soirée d’Halloween. Aucun cercueil n’était à bord de la voiture désignée pour les enterrements. Sous une couverture, c’était plutôt le corps inerte de Marie-Pier qui gisait. Elle était inconsciente, mais ses poignets ainsi que ses chevilles avaient tout de même été attachés par précaution. Elle avait toujours du ruban adhésif gris sur la bouche.  

1er novembre 2023. 8H. En arrivant à la maison du massacre, l’inspecteur Mercure fut surpris en voyant un gars de l’équipe criminelle sortir de la maison en courant pour vomir. Ben voyons… ça devait être le petit nouveau. De toute évidence, c’était une petite nature… Agacé, il entra dans la maison et fut accueilli par son collègue des trois dernières décennies. Il arrivait du sous-sol. 

 

-Alors? Qu’est-ce qu’on…?

-Je t’avertis, t’es pas prêt. Je n’ai jamais rien vu de tel.

-T’en fais pas un peu trop? On en a vu des choses en 30 ans. 

-Non là c’est une autre ligue. J’te l’dis, c’est pas pour les doux.

 

Plus intrigué que jamais, l’homme, suivi de près par son ami, descendit les marches. En 32 ans de carrière, il en avait vu des choses. Cadavres mutilés ou décapités, viols, victime abattue d’une balle entre les deux yeux… femmes violées puis assassinées… il se demandait bien qu’est-ce qui pouvait rivaliser avec ces cas. Il arriva à la dernière marche, là ou le mur de la cage d’escalier se terminait, puis figea. 

 

C’était en effet une scène horrible. De toute évidence, le ou les meurtriers avaient le sens du spectacle. Une jeune femme était torse nue et était attachée en position assise. On avait placé une immense citrouille sur sa tête. C’était probablement une décoration qui avaient été prise à l’extérieur, car des yeux et une bouche avaient été façonnés dedans. La « tête » restait droite, car elle avait été fixée avec du ruban adhésif gris au dossier très haut de la chaise. Le pire était le cou qui avait été tranché presque complètement. Il y avait du sang séché partout sur la poitrine et le ventre de la malheureuse. Il y avait même une flaque sur le sol sous sa chaise. 

 

Un autre macabé attira l’attention de l’inspecteur. Il était simplement caché sous un grand drap. Le clin d’œil était réussi, car il rappelait assurément les enfants qui se déguisent en fantômes. Le problème, c’est qu’il tenait debout grâce à un gros crochet à visser au bout duquel un fil de fer était fixé jusqu’au plafond. Malheureusement pour la victime, le crochet était enfoncé directement dans son crâne. Pour faire un fantôme réaliste, ses poignets étaient aussi maintenus dans les airs grâce à des fils de fer. Par contre, ils ne faisaient qu’entourer les poignets. 

 

Il y avait aussi la sorcière. Elle avait été pendue. Son corps pendait juste à côté d’un grand chaudron. Elle portait un masque arborant un vieux visage diabolique et sa perruque voulait faire croire qu’elle avait de vieux cheveux gris en bataille et remplis de nœuds. Mercure s’approcha du chaudron et c’est là qu’il eut son premier haut le cœur. Une tête ensanglantée portant le masque du personnage central des films de Décadence flottait paisiblement dans une mer d’hémoglobine. En fouillant délicatement avec des gants et une combinaison blanche, un expert y trouva plusieurs mains, des bras, des pieds, quatre cuisses et six mollets. 

 

Enfin, le loup garou était vraiment terrifiant avec son masque qui recouvrait toute la tête de la victime. Au moins, il était couché sur le sol. Il avait une crinière très intense et des dents très réalistes plutôt longues recouvertes de vrai sang. Il avait aussi une cuisse humaine recouverte de liquide rouge sur sa main gauche, comme s’il s’était endormi en mangeant. Une autre cuisse gisait à sa droite. Lorsqu’on lui retira son masque, on trouva un visage apeuré duquel on avait arraché les deux yeux. Avec sa bouche béante, son visage semblait implorer son bourreau. 

 

1er novembre 2023. 22H. Sur les nerfs, Marie-Pier sursauta lorsque la porte du haut des marches s’ouvrit. Chacun de ses poignets étaient fixés au grillage de fer derrière elle avec des menottes. Un ruban adhésif gris l’empêchait de parler et ses deux chevilles étaient immobilisées ensemble. Ça devait faire un bon deux heures qu’elle s’était réveillée comme ça. Elle avait vu tous ses invités mourir. Elle avait été assommée alors qu’il ne restait plus qu’elle de vivante. Très lentement, plusieurs pas résonnèrent dans tout le sous-sol les uns après les autres. Elle fixa les deux grosses bottes à caps d’acier descendre tranquillement les marches. Même sans être attachée, elle n’aurait pas pu s’enfuir. La peur la pétrifiait. C’était comme si chaque pas fait par ce fou la rapprochait de sa mort.

 

L’homme arriva finalement devant elle. Il était habillé plus normalement, mais avait toujours son masque de Thor

-Haaaaa! Ma charmante Marie-Pier! Toi et moi, on va faire un carnage! 

 

Il s’approcha, puis arracha le ruban adhésif de la bouche de sa victime. 

-Un carnage? Non! Tuez-moi tout de suite!

 

-Humm… c’est vrai que j’ai un certain… talent pour tuer les gens… mais cette fois-ci, je vais devoir me retenir. Tu ne vas pas mourir… du moins, pas avant Halloween prochain. Tu ne pourra même pas te suicider. Tu vas m’aider à mettre sur pied mon plan. Ce sera la seule option possible…

Avez-vous aimez votre lecture? 

Je vous invite à lire Le Pyromane, une de mes histoires favorite.

La Roulette russe

histoire effrayante

Qui n’a jamais entendu parler du jeu de la roulette russe? Je vous invite aujourd’hui à découvrir ma propre version. Si vous êtes fan d’histoire effrayante, vous ne serez pas déçus!

Nerveuse, la femme fit un pas en avant lorsque l’animateur la présenta. La foule l’accueillit dans un tonnerre d’applaudissements. Le plateau était immense. La production avait mis le paquet. L’immense décor était rempli de couleurs éclatantes. 

Bien que maintenant, elle ne pouvait plus reculer, soudainement, elle n’était plus sûre d’avoir pris la bonne décision. Elle s’était inscrite, avait été retenue et avait signé toutes les décharges. Elle avait traversé toutes ces étapes en étant persuadée qu’elle n’avait plus rien à perdre. Pourtant là, à cette seconde précise… 

Ce jeu était né peu de temps après que la dernière chaîne de télévision traditionnelle ait fermé. Depuis la nouvelle loi assouplie de 2097, les géants du Web avaient beaucoup plus de liberté. Maintenant, tout ce qui comptait, c’était les clics et le nombre de vues. 

Chloé n’avait jamais eu une vie facile. Dès qu’elle était devenue orpheline, elle avait dû commencer à subvenir à ses besoins et avait toujours tiré le diable par la queue. Depuis que son chum l’avait violemment agressé sexuellement, elle était retombée dans la drogue. C’était l’année dernière et bien qu’elle l’avait laissé et qu’elle ne le voyait plus du tout, elle était rongée de l’intérieur. Elle avait l’impression que ces seuls moments de répit étaient ces soirées bien arrosées ou la drogue était chose normale. Pourtant, à chaque réveil, son calvaire recommençait. Elle avait l’impression de devoir affronter une autre journée. 

Voilà pourquoi, lorsqu’elle avait vu le grand prix de cette émission sur Internet, elle s’était dit qu’au fond, ça valait le coup d’essayer. Avec une nouvelle maison ou autant d’argent, elle pourrait entrer en thérapie et simplement penser à elle.

Sans perdre trop de temps, l’homme aux cheveux bruns et d’une quarantaine d’années s’approcha de la grande roue de plastique que son invitée devrait bientôt tourner. Il parlait et faisait de grands gestes à cette dernière pour qu’elle vienne le rejoindre. Bien qu’elle comprit qu’elle devait aller se placer à côté de lui, son cerveau n’écoutait et n’analysait absolument rien de ce que l’homme disait. La femme de 37 ans était ailleurs. Comme en transe. Les acclamations du public, la petite voix de la régie au creux de son oreille et les paroles creuses de l’animateur, tout n’était que cacophonie lointaine et rien n’était déchiffrable. 

Soudain, la jeune femme finit par réaliser qu’un début de malaise semblait vouloir s’installer sur le plateau. En effet, bien que l’animateur venait de lui répéter pour la troisième fois de s’approcher de lui, elle était plantée là à rêvasser et ne réagissait pas. 

Plutôt gênée, elle alla enfin le rejoindre. Son coeur battait à une vitesse folle et elle avait la tête qui tournait. Nathan, l’animateur, se mit à lui poser des questions sur sa vie et sur son cheminement. Elle devait avoir l’air pathétique. En panique totale en pensant à ce qui allait suivre, elle bégayait et peinait à répondre. L’animateur expliqua qu’il posait toutes ces questions pour adapter les différents prix possibles à la participante. Comme exemple, il dit que La Roulette Russe n’était pas du genre à donner une voiture à quelqu’un qui n’a pas de permis et que ce jeu était là pour améliorer concrètement la vie de Chloé. 

‘’-Donc c’est pour toutes ses raisons qu’aujourd’hui, vous êtes prête à faire tourner La Roulette Russe?

-Exact…ctement. J’ai rien à pe..perdre. 

-Allons-y alors! Sans plus attendre Chloé, faites tourner la roue du grand prix!’’

Nathan y mettait tellement d’entrain que c’était plutôt épeurant. Pourtant, tous les spectateurs se mirent à hurler de plus belle! La jeune femme s’éxécuta enfin, tout en tremblant. Son esprit n’était plus là du tout. Sans aucune force, sa main fit tourner la roue. La roue se mit à tourner à une vitesse correcte. C’était la partie agréable du jeu. Elle était sur le point d’apprendre quel serait son prix si elle restait vivante. Ça tournait toujours. Maison… 2 500 $ par semaine… à vie… 750 000 $ d’un coup… Psychologue et psychiatre personnel à vie… 50 $ par semaine à vie… 1 000 $ d’un coup… La roue s’arrêta finalement. Alors que son cerveau analysait lentement sur quelle case la boule s’était immobilisée, Nathan se mit à crier qu’elle gagnait 750 000 $ d’un coup! 

Complètement renversée, Chloé se mit à pleurer. C’était très dur à décrire. Dans d’autres circonstances, ça aurait sans doute été du bonheur. Malheureusement, elle n’avait qu’une seule idée en tête. Qu’est-ce qu’elle devrait faire pour accéder au prix? Si seulement il y avait une petite chance pour que, une fois dans sa vie, la suite se passe bien…   

‘’-Wow Chloé! Le plus grand prix financier! C’est excellent non? Lui lança Nathan, toujours autant énergique.

-Oui! C’est incroyable! Je ne le réalise toujours pas, je crois. 

-Mais je vois quand même toute la tristesse que vous ressentez.’’

Tout à l’unisson, le public réagit alors fortement. 

‘’-Dites-moi Chloé, je veux comprendre. Qu’est ce qui ne va pas?

-J’ai p…peur de ce qui arrivera ap…près. 

-Et bien sans plus attendre, on va tous le découvrir ensemble! Chloé, faites tourner la Roulette Russe!’’

La panique s’empara soudain du coeur de la femme. Elle risquait tout ce soir. Elle devait bel et bien repartir avec le 750 000 $, mais elle n’avait aucune idée de ce qu’elle devrait faire pour l’obtenir. Elle pouvait aussi bien ressortir d’ici les pieds devant… Sans aucune force dans le bras et d’un mouvement plutôt las, elle fit tourner la fameuse roulette russe. Ce fut les 20 secondes les plus longues de sa vie. Elle était complètement paralysée. Perte de la vue… amputée d’une main, le jeu de Guillaume Tell, guillotine, perte de l’ouïe, amputée d’un pied, viol, le lancé de couteau… absolument toutes les options l’a rongeait de l’intérieur. 

Alors que le suspense durait, Nathan précisa que dans le cas du viol, elle serait attachée sur un genre de fauteuil, jambes en l’air. Par contre, on ne verrait que le haut de son corps et l’homme serait derrière un rideau. Il enchaîna rapidement qu’en fait, dans toutes les options, elle serait attachée pour ne pas pouvoir se sauver ou se débattre. La perte de l’ouïe et de la vue se ferait par une injection par seringue et les amputations comprennent évidemment la construction d’un mognon.    

Finalement, la boule s’arrêta. Chloé s’effondra aussitôt à genoux et éclata en sanglots. De nouveau, tout devint flou. 

Toujours dangereusement enjoué, Nathan s’écria que c’était le jeu de Guillaume Tell qui allait suivre. Chloé, maintenue debout par deux armoires à glace en complet cravate, se contenta de continuer de pleurer. C’est alors que l’animateur lui posa une question plutôt étrange. Sur le coup, elle ne comprit pas. Nathan lui demanda si la personne qui allait tirer à l’arbalète sur la pomme avait une importance pour elle. Elle n’eut pas le temps de répondre que l’animateur demanda qu’on fasse entrer en scène le tireur. 

Ce fut le coup de grâce. Lorsque son ex entra sur le plateau, Chloé se mit à hurler et à se débattre. Tout en pleurant, elle essaya même de mordre la main d’un des deux hommes qui l’amenait tant bien que mal vers le poteau ou elle serait attachée. Ce n’était pas possible. l’homme qu’elle détestait le plus au monde, celui qui avait détruit sa vie, celui qui l’avait marquée à jamais allait bientôt lui tirer dessus à l’arbalète. Ils l’avaient sorti de prison pour ce foutu jeu. Elle n’en revenait pas. À ce moment, elle se dit qu’elle aurait volontiers tué toutes ces personnes sur la scène. Tout ce cirque n’était pas humain. Les deux gorilles finirent de l’attacher au poteau, puis Nathan et son nouvel invité s’approchèrent. 

Le trou de cul venait d’être présenté à la foule, mais Chloé n’avait même pas entendu. Elle était toujours en larmes. D’abord, un des deux baraqués se plaça derrière elle pour attacher solidement son cou au mât, de façon à immobiliser sa tête. Il lui plaça ensuite un bandeau sur la bouche et noua ce dernier de l’autre côté du poteau. L’animateur invita ensuite Noah à mettre lui-même la pomme sur la tête de sa victime. Sourire en coin, ce dernier se permit même de replacer une mèche de cheveux de Chloé derrière son oreille. Celle-ci était folle de rage. Elle avait envie de lui sauter à la gorge. Malheureusement, il s’éloigna tout bonnement, mais Chloé remarqua ce regard sadique. Il adorait ça. 

Une fois l’arbalète en main, Noah décida d’y aller rondement. À la seconde fatidique, Chloé ferma les yeux. Elle entendit le bruit de l’arbalète, puis instantanément une douleur fulgurante lui transperça l’oreille gauche. La foule qui s’était exclamée devint de plus en plus lointaine alors que Chloé perdit connaissance.

Confortablement installée avec un verre de rhum & coke à la main, Chloé regarda les étoiles. Elle était confortablement installée sur sa galerie. Elle adorait son petit coin de paradis. Elle l’avait achetée sans même le voir et elle ne le regrettait pas. Bien qu’elle ne savait toujours pas si elle allait se remettre un jour de son expérience, elle adorait sa nouvelle vie. Finalement, elle avait dû se faire opérer d’urgence et s’était complètement fait enlever une oreille.

En sortant de l’hôpital, elle avait tout de suite entrepris des démarches pour cesser sa consommation de drogue. Elle avait dû chercher longtemps pour trouver un psychologue prêt à emménager avec elle en plein milieu de la forêt. Payé, nourri et logé, elle lui avait promis le bonheur et finalement, ils l’avaient trouvé en formant un couple.        

Si vous avez aimé cette histoire, vous aimerez aussi la-plus-belle-des-tombes/.

Gagnez des clients en surveillant le taux de rebond. Pertinent?

Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas ici pour vous parler de vos performances pour faire rebondir une pierre sur la surface de l’eau d’un lac. En fait, le taux de rebond, c’est une statistique qui vient du nombre de personnes qui quittent votre site Web tout de suite après y être arrivé. Cette donnée surveille surtout ceux qui sont arrivés sur votre site Web grâce à un lien. Est ce qu’il peut vousIl est donc très important que votre taux soit le plus bas possible. L’idée, c’est que les gens naviguent sur votre site Web un moment après y être arrivés par un lien d’un moteur de recherche ou un réseau social. 

Par exemple, si votre taux de rebond est de 82 %, cela signifie que 82 % des gens qui ont visité votre site Web sont allés consulter une seule page de votre site. Une fois qu’ils ont trouvé ce qu’ils cherchaient, ils ont fermé la page. Cela entraîne un taux de rebond élevé. On peut donc déduire que 18 % des internautes qui consultent votre site ont navigué sur plusieurs pages. 

Un autre détail important à savoir est que si un internaute ne visite qu’une seule page, on ne peut pas connaître le temps moyen qu’il a passé à lire cette page. Pour y arriver, il vous faudra passer par Google Analytics et créer un mécanisme qui se déclenchera selon le critère que vous choisirez. Il peut s’agir d’un minuteur, de la barre de défilement qui descend ou d’un clic. Par exemple, si vous voulez savoir si un visiteur qui n’a consulté qu’une seule page sur votre site a lu l’article au complet, vous pouvez déduire, grâce à la barre de défilement, que s’il se rend à la hauteur des commentaires à la fin de l’article, il a sans doute lu l’article au complet. Donc, même s’il s’agit d’un rebond au sens technique, il a réellement pris le temps de lire tout l’article. C’est donc positif.  

Plusieurs points à prendre en compte avec le taux de rebond

Un taux de rebond élevé ne sera jamais positif. Par contre, il ne fait pas foi de tout. Si vous devez retravailler votre taux de rebond, ça ne signifie pas nécessairement que vous publiez du contenu qui n’est pas pertinent. Il est important de savoir que le moteur de recherche préfère les sites Web sur lesquelles les visiteurs naviguent sur plusieurs pages. Par contre, le taux n’influence pas directectement le référencement naturel de votre site Web. Pour qu’il soit plus révélateur de la performance de votre site Web, il y a plusieurs autres facteurs à prendre en compte. Par exemple, à première vue, un excellent taux de rebond pourrait être de 67 %. Il signifie que les internautes sont allés voir au moins deux pages de votre site Web. Par contre, on peut tout de même s’interroger sur les questions suivantes:

  • Les internautes liront-ils vos articles au complet?
  • Combien de temps restent-ils sur vos différentes pages?
  • Est-ce qu’ils trouveront le détail ou l’information qu’ils ont besoin?

La preuve irréfutable qu’on ne doit pas uniquement se fier au taux de rebond

Imaginons, dans une première situation, un taux de rebond qui serait à 39 %. À première vue, il s’agit d’une excellente donnée, car 61 % des internautes ont visité au moins deux pages. Pour ce qui est de leur temps moyen de session, on parle d’une minute. Il s’agit d’un très mauvais temps de visite en considérant qu’on a besoin d’au moins 4 minutes pour lire 1000 mots. Surtout en considérant que la dernière visite n’est jamais comptée, ce qui diminue encore le temps.

Prenons maintenant un temps moyen de session de 3 minutes, mais avec un taux de rebond de 69 %. Trois minutes, c’est très bon. Pensez-y. Quel est la dernière fois que vous avez passé plus de trois minutes sur la même page Web? Par contre, le taux de rebond ne passe pas le test. Seulement 31 % des visiteurs se sont rendus sur une seconde page. 

Vous l’aurez compris, aujourd’hui, il vaut mieux avoir des internautes qui prennent vraiment du temps pour lire votre contenu que des visiteurs qui quittent avant même d’avoir pris le temps de regarder votre article. Surtout que ceux qui quittent n’étaient probablement pas qualifiés. Pour vraiment comprendre la valeur d’un internaute qualifié, je vous invite à lire mon article sur les mots-clés de longue traîne.

Alors? Que faire avec le taux de rebond? 

Améliorer son taux de rebond demeure quelque chose d’important. Par contre, gardez toujours en tête qu’il n’affecte pas directement le référencement de votre site Web. Il s’agit d’une donnée que l’on doit considérer avec d’autres. Par exemple, on doit aussi prendre en compte le temps moyen passé sur une page. En y ajoutant la durée moyenne d’une session, vous serez mieux outillé pour bien juger la qualité de votre site Web.

Voici quelques trucs qui vous permettront d’améliorer vos résultats :

Mettre un lien vers un autre texte à la fin de chacun de vos articles.

Depuis quelques mois, à la fin de chaque article, j’ai commencé à mettre un lien vers un autre texte. J’ai simplement écrit quelque chose comme ‘’Si vous avez aimé ce texte, vous aimerez à coup sûr celui-ci.’’ Ça pourrait aussi être ‘’Pour approfondir ce sujet, consultez l’article suivant.’’ Cela n’affectera pas directement le taux de rebond, car le lecteur doit se rendre à la fin du texte, mais ça aidera à coup sûr le temps moyen passé par session. 

Il existe aussi ce qu’on appelle les systèmes d’auto-load. Ça fait en sorte que lorsque l’internaute arrive à la fin de l’article qu’il est en train de lire, s’il continu de faire défiler vers le bas de la page, il tombe sur l’article suivant. Il s’agit de l’une des meilleures façons pour améliorer le temps moyen passé par session ainsi que le taux de rebond. Cette action étant considérée comme un saut de page, cela aidera beaucoup votre taux de rebond.

Publier des vidéos sur votre site Web.  

Allez, soyez francs! Qu’est ce qui vous demande moins d’efforts? Sur quelle pièce de contenu êtes-vous disposé à consacrer plus de temps? Écouter une vidéo demande moins de concentration que de lire. Je vous suggère de publier régulièrement des vidéos et d’y mettre un lien vers une autre page à la fin. 

La création d’encarts par le biais des catégories

Une sidebar n’est pas une barre de chocolat que l’on cache dans un tiroir au bureau pour manger ‘’su l’side’’ lors des petites fringales. En fait, c’est l’outil que l’on utilise dans une partie non-utilisée du site Web pour offrir un raccourci aux internautes. Vous pouvez en profiter pour pousser vos meilleurs articles ou encore les plus récents. Il peut aussi s’agir de livres blancs que les internautes peuvent télécharger. Vous pouvez aussi offrir d’autres ressources à télécharger. Si vous aidez le lecteur et que vous lui apportez de la valeur avec des cadeaux, il embarquera dans votre communauté et il sera fidélisé lorsque vous avez un nouvel article à lui proposer. De plus, avec des raccourcis du genre, il sera tenté de cliquer, donc il passera un plus long moment sur votre site. Votre taux de rebond sera aussi améliorer.   

Indiquer combien de temps le lecteur aura besoin pour lire l’article.

En moyenne, on peut estimer à plus ou moins cinq minutes le temps à consacrer pour lire 1000 mots. Si vous décidez d’indiquer le temps que l’internaute aura besoin pour lire votre article, il se peut qu’il soit plus enclin à lire jusqu’à la fin. 

Le système de push notifications & l’infolettre

En offrant une infolettre à votre banque de courriels, vous fidélisez votre communauté. Aimeriez-vous recevoir régulièrement du contenu gratuit qui enlèverait un problème dans votre vie? C’est la même chose pour eux. De plus, en leur envoyant des liens des plus récents articles sur votre site Web, ils iront les consulter et le nombre de visites sur votre site Web sera donc constant. Ça n’aura peut-être pas directement un effet sur le taux de rebond, mais ça donnera accès à beaucoup de contenu de qualité à votre communauté.  

Soyez bons… tout simplement!

En conclusion, vous allez peut-être trouver ça ridicule comme conseil, mais j’ai très envie de vous dire, soyez bons. Tout simplement. Est-ce qu’il y a de la vie dans vos articles? Y avez-vous rajouté une touche d’humour? Des emojis, des gifs, des images? Si l’internaute est surpris par ce qu’il lit, si vous le faites sourire, s’il est séduit par votre style d’écriture, il lira votre article jusqu’au bout… enfin… s’il répond à sa requête sur le moteur de recherche. Alors allez-y! N’hésitez pas à être coloré dans votre écriture.  

  
Et voilà, le taux de rebond n’a plus aucun secret pour vous. L’important, c’est de retenir qu’il est pertinent de garder un oeil dessus, mais qu’il n’est pas à considérer seul. En gros, je le vois plus comme un indicateur de plus sur le tableau de bord. Lorsqu’on l’analyse, on doit regarder les autres facteurs aussi.

Le mime

Je vous invite aujourd’hui à découvrir une nouvelle littéraire surprenante. Peut-être allez-vous vous reconnaitre dans ce personnage plutôt unique.

nouvelle littéraire surprenante

Ça y est. Enfin, le moment qu’il avait attendu toute la journée était arrivé. Le seul moment où il se sentait véritablement vivant était arrivé. Le mime allait bientôt se retrouver devant tout le monde et faire ce qu’il aimait le plus : jouer. Le temps de son numéro, il allait véritablement être une star. Il allait faire rire tout le monde comme jamais. 

Mercredi. 13H. À l’heure comme à son habitude, le mime arriva dans le vestiaire. Pendant tout son trajet à vélo, les mêmes idées lui avaient traversé l’esprit. Comme chaque fois, il s’était imaginé rentrer dans le vestiaire et jaser avec tout le monde, d’un air léger et décontracté. Il savait exactement quoi dire pour ne pas avoir l’air étrange, il ne créait pas de malaise, les discussions coulaient facilement avec lui. Et pourtant… 

Lorsqu’il arriva dans le local devant chaque personne, ce maudit mur se dressa. Ce mur qui l’empêchait de leur parler. Ce mur qui faisait qu’il accélérait le pas devant chaque personne et que chaque fois, il rentrait un peu plus dans ce personnage duquel il était un peu prisonnier. Travailler dans un cirque avait tout de même plusieurs avantages. Le mime adorait aller voir les animaux pour leur parler et leur tenir compagnie. Il aurait bien aimé les flatter, mais il avait toujours refusé lorsque les dresseurs lui offraient. Pourquoi? Il n’en avait aucune idée. La peur de déranger, sans doute.

18H. L’heure du souper arrivait. Boîte à lunch à la main, il cherchait du regard une table ou une place un peu plus isolée. Il finit par remarquer un gars qui était à sa première journée. Bien qu’il s’était entraîné avec ses comparses jongleurs tout l’après-midi, il semblait être seul pour manger son souper. Son état d’esprit changea un peu. Soudain, il eut envie d’aider le jeune homme à s’intégrer. Ironique, en considérant qu’il était sans aucun doute celui qui s’était le moins bien intégré de toute la troupe… Toujours est-il qu’il se concentra sur son expérience au sein du cirque comme tremplin pour avoir confiance en lui.

Il alla à la rencontre de l’apprenti jongleur et se mit à jaser avec lui. Évidemment, les premières minutes, il retrouva son vieil ennemi qui se dressait entre lui et le jeune homme. Toutefois, étant donné que c’était leur première rencontre et qu’il savait que le jongleur n’avait aucune opinion sur lui, c’était un peu comme s’il n’avait rien à perdre. Allez savoir… quelle est la différence entre se soucier de la première impression de quelqu’un et se soucier de l’opinion de quelqu’un qu’on voit chaque jour? Le mime n’était même pas certain de comprendre ses propres raisonnements.

Toujours est-il qu’en l’espace de quelques minutes, le mime se fit un nouveau meilleur ami. Il réussit à être drôle et rien n’était forcé. Les blagues venaient naturellement à l’esprit du mime, ça sortait pratiquement tout seul et le jongleur éclatait de rire. Le cœur léger d’avoir un nouveau comparse, le mime était gonflé à bloc pour son numéro. Surtout que c’était son moment préféré de la journée. Bien que c’était le seul moment où il était véritablement habillé en mime, c’était aussi le seul moment où il avait l’impression d’être populaire et d’être aimé. 

Lorsque le cadran sonna, le mime sursauta. Il cligna quelques fois des yeux avant de pousser un long soupir de découragement. L’homme n’avait même pas envie de se lever. Même si l’artiste avait rendez-vous dans une heure pour une simple coupe de cheveux, la simple idée d’avoir à discuter avec un autre être humain le décourageait. Il aurait payé cher pour rester couché. Chaque fois qu’il voyait sa coiffeuse, c’était pareil. Relativement gêné, il ne commençait jamais la discussion et ne faisait que répondre aux questions qu’elle lui posait.

Il aurait voulu la faire rire et avoir l’air naturel et détendu, mais ce maudit mur transparent semblait de plus en plus solide d’une fois à l’autre. Et même s’il trouvait quelque chose de drôle ou de pertinent à dire, souvent, il n’arrivait pas à ouvrir sa bouche. La phrase résonnait dans sa tête, mais rien ne sortait. Il finit tout de même par se lever. 

Le spectacle était plutôt triste. Malgré un excellent emploi pour un simple mime et par conséquent un compte de banque bien garni, le condo du mime était très décourageant. La boîte de pizza du restaurant qu’il avait commandée la veille trônait par-dessus une pile impressionnante de papiers, de journaux et d’emballages de restauration rapide. Encore plus isolé depuis qu’il avait dû déménager pour obtenir ce poste au sein du cirque, il avait l’impression qu’entretenir son appartement n’allait servir à rien et que de toute façon, personne n’y viendrait. 

Après une heure de route, le mime se stationna enfin dans la rue en face de chez sa sœur. Cette dernière avait une belle grande maison. Une bonne respiration et il était fin prêt pour un souper de famille en bonne et due forme. Malgré les apparences, il aimait bien ces soupers. En effet, depuis qu’il avait changé de ville, il voyait beaucoup moins sa famille. Ces soirées étaient l’occasion de voir ses deux frères, sa sœur et son père. C’était devenu d’autant plus important depuis le décès subit de sa mère. 

Après avoir été accueilli, il s’installa à la table et se mit à jaser avec sa sœur. Étrangement, il était pratiquement plus à l’aise seul avec elle qu’avec toute la famille. Pourtant, il était autant à l’aise avec son père ou un de ses frères. Pendant le souper, bien qu’il n’avait pas son déguisement, le mime resta fidèle à son personnage et se contenta, la plupart du temps, d’écouter. Par contre, cette fois, ce n’était pas vraiment de la gêne.

En fait, c’était surtout qu’il ne trouvait rien de pertinent à dire. Rien de drôle, rien pour compléter la discussion. Toutefois, il arrivait que quelque chose lui vienne à l’esprit. Mais malheureusement, il n’arrivait pas à trouver la bonne seconde pour commencer sa phrase. Quelqu’un d’autre commençait à parler avant et rapidement, la discussion changeait et il était trop tard pour son anecdote. Une fois de plus, il avait entendu la phrase résonner dans sa tête, sans que rien ne sorte. 

Il adorait conduire la nuit. L’homme baissait la fenêtre du côté passager, faisait jouer sa liste de lecture favorite et se laissait entraîner dans la musique. L’ambiance froide et humide de la nuit de septembre qui s’engouffrait dans l’habitacle de la voiture était ce qu’il préférait. Le mime se stationna finalement et resta quelques minutes assis dans son banc avant de rentrer. En rentrant chez lui, il regarda l’heure que son poêle lui indiquait. 2H43. Quand même. Au moins le lendemain, il n’avait rien de prévu, c’était dimanche. Il s’endormit en quelques minutes. 

Quoi? Que pouvait-il bien faire au cirque un dimanche? Il regarda autour de lui sans trop comprendre. Il semblait attirer encore plus les regards qu’à l’habitude. Très nerveux, il commença à marcher d’un bon pas. En passant devant un miroir, il nota qu’il était déjà habillé en mime. Pourtant, il ne mettait jamais ses vêtements de scène pour répéter son numéro… Il remarqua alors un autre détail plutôt étrange. Bien qu’il n’entendait aucune voix, des phrases apparaissait et disparaissait aussi vite en temps réel au-dessus de la tête de tout le monde. Il ralenti le pas et très doucement, il recommença à entendre des voix. Il fut surpris de voir que les textes qu’il lisait ne concordait pas avec ce que les gens disaient. C’était beaucoup plus direct, beaucoup plus cru.

Alors que son cœur battait de plus en plus fort et que sa vision devenait de plus en plus embrouillée, il comprit qu’il pouvait lire tout ce que les gens pensaient de lui. Il était complètement assommé. Les larmes se mirent à couler sur ses joues alors qu’au-dessus de la tête de Caroline, une fille de la comptabilité, il lut qu’il la faisait fondre avec son air mystérieux. Il se rendit aussi compte que pratiquement aucun collègue ne le détestait.

En fait, le pire texte qu’il lut était qu’il laissait un tel indifférent, ou que c’était dommage qu’il était autant renfermé sur lui-même et qu’il était sans doute sympa. Puis, le mime ouvrit les yeux. Son cœur battait à 10 000 à l’heure. Couvert de sueur, il sentit des larmes sur ses joues. Il prit plusieurs minutes à se ressaisir. Au bout de trente minutes, il put s’asseoir sur le bord de son lit. 

Il sentit que quelque chose s’était brisé. Sa limite avait été atteinte. Il s’habilla et fit très lentement le tour de son condo. Qu’avait-il à perdre à aller parler aux gens? Pourquoi ce mur avait pris autant de place? Avec une toute nouvelle flamme qui l’habitait, il entreprit de faire le ménage du salon. À partir de cette seconde, ça en était finit du mime. 

Si vous avez aimé, je vous invite aussi à découvrir: Le Pyromane

Des nouveaux clients mieux ciblés : Le secret de la longue traîne

Imaginez un instant que vous avez une boutique en ligne et un blogue d’articles pour bébés. Pour gagner de nouveaux clients, vous avez fait vos devoirs. En voulant bien faire, vous avez utilisé le mot-clé « articles pour bébés » à profusion. C’est bien, vous êtes sur une voie très intéressante. Que diriez-vous, par contre, si je vous disais qu’il existe un autre genre de motsclés? Ces derniers auront une plus petite portée, mais les internautes qui les recherchent seront beaucoup plus enclin à acheter. 

Plus de clients, mais moins de visiteurs!

Plus de clients, mais moins de visiteurs… a priori, cette phrase ne fait aucun sens. Comment peut-on espérer avoir plus de clients si nous avons moins de visites sur notre site web? Eh bien c’est plutôt simple. Que croyez-vous que ceux qui veulent acheter des articles pour bébés vont rechercher sur Google? Ils vont probablement faire une recherche beaucoup plus précise. Ils pourraient, par exemple, rechercher « articles pour bébés pas cher », « articles de bébés usagés à vendre » ou bien encore « articles pour aider la dextérité des bébés ». Vous serez d’accord avec moi, le nombre de personnes qui feront ces recherches sera beaucoup plus petit. Par contre, ces clients ont une intention ferme d’acheter rapidement un produit. Ils savent ce qu’ils veulent et cherchent simplement l’occasion pour faire un achat. 

Pour une centaine de requêtes sur Google, au moins 70 s’avèrent être des recherches avec des mots-clés de longue traîne. Si on considère qu’il n’y a pratiquement aucune compétition dans ce domaine, ça peut devenir très facile à optimiser. En utilisant ce genre de mots-clés, le moteur de recherche vous enverra aisément en tête de peloton. L’important à retenir c’est que, bien que les utilisateurs des moteurs de recherche effectuent majoritairement des recherches avec des mots-clés de longue traîne, le Keyword Planner ne reçoit qu’entre 0 à 10 requêtes dans un mois. 

Mais pourquoi de « longue traîne »? En fait, les mots-clés de longue-traîne tirent leur nom de la forme de la courbe des résultats de recherches qu’ils engendrent. En effet, bien qu’ils sont un peu plus bas en quantité, ils attirent un trafic tellement constant qu’ils demeurent très avantageux. 

nouveaux clients

Comment trouver les bons mots-clés de longue traîne

Trouvez une panoplie de questions grâce à de nouveaux outils. 

Il existe plusieurs outils pour vous aider dans votre quête de la parfaite question. Pour un outil complètement gratuit, vous pouvez commencer avec AnswerThePublic. Les résultats que vous y trouverez ont plus de chance de sortir dans les résultats sous forme d’encadrés gris (featured snippet) dans le haut des résultats de Google. Ce sont aussi des résultats de recherches qui répondent beaucoup mieux à la nouvelle tendance : les recherches vocales. 

On peut aussi parler du SEMrush KeywordMagic Tool ou bien du Keyword Explorer de Ahrefs. En plus de vous suggérer énormément de mots-clés, ces derniers vous proposeront aussi une liste de questions provenant des requêtes des internautes qui sont en lien avec votre sujet. 

Le Google Keyword Planner & les recherches associées 

Il s’agit d’un outil plus complet comprenant le volume mensuel de recherche ainsi que le niveau de compétition. C’est assez simple. Vous suggérez un mot-clé générique et le Keyword Planner de Google Ads sortira une panoplie de requête de longue traîne. Vous aurez ainsi l’occasion de voir lesquels sont plutôt compétitifs et lesquels sont plus génériques. 

Lorsque vous tapez une requête sur Google, vous pouvez aussi vous rendre dans la section « recherches associées ». On la retrouve dans le bas de la page des résultats. Il s’agit de requêtes facilement accessibles et d’une méthode complètement gratuite. Tout ce que vous aurez à faire sera de choisir les mots-clés qui rejoignent le plus votre contenu. Le trafic qui en découlera sera prêt à acheter. 

Google Trends

Il existe un autre outil que Google nous propose. Il s’agit de Google Trends. En écrivant votre mot-clé primaire, une foule de détails pertinents sera mis à votre disposition. Vous pourrez, par exemple, découvrir la popularité de ce mot-clé. Comme ça, vous ne perdrez pas de temps à rédiger un article sur un mot-clé qui n’intéresse personne. 

Par contre, le plus intéressant de cet outil est la fonctionnalité « Requêtes associées ». Ces dernières apparaissent en ordre décroissant en nombre de recherches. Elles sont donc en ordre croissant de popularité. 

Voilà ce qui complète ce travail au sujet des mots-clés à longue traîne. J’espère vous avoir fait découvrir quelque chose qui vous sera très utile pour pousser plus loin votre stratégie pour trouver de nouveaux clients! Pour en savoir plus sur ce que Google aime, je vous invite aussi à découvrir les critères qu’il recherche lorsqu’un internaute lance une requête. http://francisboutin.com/ameliorer-referencement-web-systeme-criteres-e-a-t/

Remplissez le formulaire suivant pour avoir accès à un article supplémentaire contenant plusieurs autres techniques pour trouver des mots-clés à longue traîne.

Sources:

https://www.codeur.com/blog/longue-traine-seo/

Comment réussir une bonne lettre de présentation

Vous êtes à la recherche d’un emploi et vous essayez tant bien que mal de vous convaincre d’écrire une bonne lettre de motivation. Par quoi on commence si pour nous, écrire n’est pas notre tasse de thé? Démontrer vos points forts, piquer la curiosité du responsable des embauches ainsi que fournir quelques informations pertinentes; voici quelques-unes de vos missions pour réussir une bonne lettre de présentation.

Le premier mythe à détruire est le suivant : ‘’Si ma lettre de motivation est très longue, j’aurai l’air d’un candidat sérieux et j’aurai beaucoup plus de chance!’’. C’est complètement faux. Avec une lettre qui fait plus qu’une page, vous avez autant de chances de décrocher le poste que j’en ai de jouer dans la Ligue nationale de hockey. Eh oui… malheureusement, je crains que mes belles années de joueur sont derrière moi… Bon d’accord… Je n’ai jamais joué au hockey!

Le directeur des ressources et des compétences de chez Manpower le dit lui-même : ‘’Une lettre de motivation de deux pages, c’est trop long. Même avec un bon CV, je l’élimine. C’est encore plus vrai quand le candidat sort des études et n’a pas véritablement d’expérience’’. Un autre expert, le directeur responsable des entreprises technologiques de chez Mac Allister, en rajoute. Il dit passer au maximum une minute trente sur la lettre de motivation ET sur le CV d’un candidat. Prolongez votre lettre au-delà des quarante lignes et il ne la lira même pas.

Les raisons de votre demande d’emploi, le niveau de français utilisé et la mise en forme

Assurez-vous aussi que votre lettre soit bien aérée et qu’elle ait l’air professionnelle. Bien que l’esthétique ne soit pas le seul point qui ait de l’importance, vous donnerez l’impression d’un amateur si votre lettre est trop chargée et contient de trop gros paragraphes. Ce sera plus agréable à lire s’il y a une bonne distance entre chaque bloc de texte. Il est même préférable que tout soit écrit en police plus petite, de façon à avoir une plus grande marge de manœuvre pour augmenter l’espace entre chaque paragraphe. Les formulations poétiques et les longues phrases de deux lignes sont aussi à oublier. Restez dans le concret et évitez d’essayer d’impressionner le lecteur. Votre lettre ne sera pas étudiée dans un cours universitaire de littérature après tout!

À la fin de votre lettre de présentation, il est normal d’insérer une formule de politesse. Il faut par contre faire très attention de ne pas exagérer pour rien. Si vous y allez avec une phrase du genre : ‘’J’ai l’honneur de vous solliciter une entrevue’’, vous aurez l’air d’en mettre tout simplement trop. Dans la lettre de présentation, le niveau de langage doit être relevé d’un cran, comparativement au CV. Évidemment, ça dépend aussi du poste pour lequel vous postulez. Pas besoin d’avoir un style d’écriture hautain si vous postulez pour un poste dans le domaine de la maintenance ou du ménage. L’idéal, c’est d’opter pour la langue du métier choisi et de la soigner.

À présent, êtes-vous prêts? Je vais vous dire quelles sont les raisons pour lesquelles vous postulez pour cet emploi. C’est très simple. D’abord, c’est un domaine qui vous passionne et vous avez déjà une grande expérience dans le milieu. En plus, vous vous sentez mûr pour relever de nouveaux défis sur le plan professionnel. Bon d’accord… en vérité, vous avez peut-être besoin d’un emploi à tout prix, car vous traversez une période difficile. Ça arrive à tout le monde et c’est normal.

Vous vous êtes peut-être aussi rendu compte que cet emploi serait à même pas dix minutes de chez vous et que ce serait parfait pour votre routine. C’est très bien aussi. Il n’y a aucun mal à vouloir changer d’emploi pour améliorer notre sort. L’important, c’est que vous n’êtes pas obligé d’écrire dans une lettre de motivation que le poste vous intéresse, car il est situé près de chez vous. Ça envoie un message catastrophique. Personnellement, je me dirais sans doute que ce candidat aurait en fait accepté n’importe quoi et qu’il se fou du travail qu’il aura à faire.

Réussir une lettre de présentation en étant précis, direct et avec un français parfait

Une lettre de présentation doit aussi être précise. Dans le but d’avoir de l’impact sur votre lecteur, évitez les phrases creuses qui ne veulent rien dire et les exemples flous. Si vous postulez pour un poste dans le secteur de la finance, par exemple, n’oubliez pas de donner des chiffres. Un autre danger est de ne parler que de vous. Vous décrire et énumérer vos forces, c’est bien, mais encore faut-il savoir les relier à l’entreprise. Qu’est-ce que cette dernière gagnerait en vous comptant dans ses rangs? Pour quelles raisons est-ce qu’elle vous intéresse? Voilà plusieurs points à ne pas négliger! Votre lettre sera sans doute remise en même temps que votre CV. C’est donc inutile de reparler de chaque point que l’on retrouve dans celui-ci. La lettre de présentation ne sert pas à rappeler ou expliquer votre CV.

Même si vous ne cherchez pas à écrire des chroniques et des articles pour le journal du coin, une lettre de présentation se doit de ne contenir aucune faute d’orthographe. Je comprends que le français n’est pas nécessairement votre force dans la vie, mais malheureusement, ce n’est pas négociable. C’est une question de crédibilité. D’ailleurs, certains employeurs vont peut-être même envoyer directement votre candidature à la poubelle, tout simplement parce qu’ils auront trouvé une faute. Y a-t-il un point dans les exigences demandées sur la demande d’emploi qui vous a interpellé? Vous pouvez aussi en parler dans la lettre! Vous marquerez assurément des points en faisant une association entre vos qualités et ce qui est exigé dans l’annonce.

Finalement, pour être clair :

  • Ne pas écrire de lettre de motivation trop longue;
  • Ne pas faire de faute d’orthographe;
  • Faites un lien entre des exigences recherchées dans l’annonce du poste et vous;
  • Ne répétez pas les informations de votre CV;
  • Vous devez parler autant de vous, que de l’entreprise;
  • Choisissez bien vos raisons pour lesquelles vous appliquez sur le poste;
  • N’oubliez pas d’aérer le texte;
  • N’employez pas de phrases creuses et inutilement hautaines;
  • Élaborez sur les exigences de la demande d’emploi qui vous ont interpellées.

Avec toutes ces consignes, vous voilà fin prêts à rédiger la meilleure lettre de présentation du monde! Celle qui vous fera décrocher l’emploi de vos rêves!

Bonne chance!

Source:

https://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/1069407-20-conseils-pour-reussir-sa-lettre-de-motivation/1069409-longueur

Comment améliorer son référencement web grâce au nouveau système de critères E-A-T de Google

Quoi? Encore un article sur la qualité du contenu de votre site web? Eh oui! Après tout, c’est le nerf de la guerre! Comment pourriez-vous améliorer le référencement de votre site web? Commençons par un petit résumé. C’est en 2014 que l’acronyme E-A-T de Google vu le jour. Ces trois lettres signifient en fait « Expertise », « Authoritativeness » et « Trustworthiness ». Donc expertise, autorité ainsi que fiabilité.

La fiabilité : C’est pour l’importance de démontrer aux utilisateurs qu’ils peuvent faire confiance à l’entreprise ou à l’auteur.

L’expertise : C’est parce que vous devez prouver que l’auteur de tout le contenu écrit de votre site web est compétent et que vous êtes reconnu comme étant un expert dans votre domaine.

L’autorité : Cette dernière est intimement reliée au niveau d’expertise de l’auteur. Prenons par exemple un forum. Le « niveau » de son autorité dépend de la qualité de ses discussions.

C’est toutefois au cours des derniers mois qu’on en a entendu parler de nouveau. L’entreprise a alors sorti une mise à jour dans le but de favoriser les sites web qui ont un contenu de grande qualité et plus pertinent au niveau du positionnement lors des recherches. Pour y arriver, on doit donc connaître les normes de qualité que Google demande. Ces dernières se retrouvent sur le lien suivant :

Voir le PDF

Quels sont les critères qui influencent le score E-A-T?

La première chose à savoir, c’est que le contenu n’englobe pas exclusivement le texte. Si vous allez jeter un œil aux consignes de Google, vous découvrirez que les fonctionnalités de votre site web ont une importance capitale. Pour être clair, votre site web doit être convivial, être simple à naviguer et ne pas contenir trop de bogues. Que ce soit pour la messagerie du site, les jeux en ligne ou les achats en ligne, tout doit être facile à opérer. Tous ces critères sont vérifiés et évalués par les « Quality Raters ».

Si vous êtes propriétaire d’un site web de e-commerce, vous devrez donc vous assurer du bon fonctionnement du panier et de tout le système que ce dernier implique. Tous les clients doivent pouvoir faire une « wishlist », filtrer les produits par catégories ou par prix et voir tout le contenu de leur panier sur une page directement avant l’étape du paiement. (Ceux qui sont responsables d’évaluer votre site vont à coup sûr faire tout le processus d’achat pour être certains qu’il fonctionne.) N’oubliez pas non plus la page avec les termes et conditions, les modalités de paiements ainsi que sur les retours des produits.

C’est donc incontournable d’avoir du contenu écrit de qualité, qui est utile et attrayant pour les utilisateurs et les évaluateurs. Servez-vous des critères E-A-T pour satisfaire aux hautes exigences des « Quality Raters ». Pour obtenir un bon positionnement, vous ne pouvez pas vous fier qu’à l’autorité de votre nom de domaine ou qu’à la qualité de vos backlinks ou de votre maillage interne.

Les critères E-A-T par rapport aux sites YMYL

L’acronyme YMYL signifie tout simplement « Your Money, Your Life ». Les sites de cette catégorie sont ceux qui traitent de sujets tels que la santé, la richesse et le bonheur des utilisateurs. En fait, ça englobe tous les sites qui peuvent parler de médecine, du domaine financier ou du domaine juridique.

Par exemple, dès que la page d’un site web traite des symptômes d’une maladie, elle entre dans la catégorie YMYL. Si un site web donne des trucs et des conseils à des parents, qu’il demande des informations d’une carte de crédit (si c’est un site de e-commerce) ou qu’il donne des conseils sur tout ce qui englobe le côté législatif, il fait aussi partie de cette catégorie. Les critères E-A-T sont d’une importance cruciale si votre site entre dans cette catégorie. Les experts responsables d’évaluer votre blogue ou votre site web se baseront sur ces critères pour noter la pertinence et la qualité de votre contenu écrit.

Finalement, pour être clair

Voici donc les points importants à surveiller si votre objectif est d’augmenter votre performance lors des recherches.

  • On ne le dira jamais assez, tout commence par le contenu de qualité. Prenez le temps d’écrire ou de faire produire de vrais articles et évidemment, ne publiez jamais du contenu plagié.

  • Lorsque vous faites une modification sur votre site web, testez-la. Assurez-vous du bon fonctionnement de tous les liens et de toutes les pages de votre blogue.

  • Tentez de vous établir en tant qu’expert dans votre domaine. Ce n’est pas quelque chose qui se fait facilement et en criant ciseau, mais à force de publier régulièrement du contenu intelligent, vous gagnerez des visiteurs et de la crédibilité.

Alors voilà! Vous êtes maintenant prêts à conquérir les moteurs de recherche!

Source :

https://www.redacteur.com/blog/seo-criteres-eat-google/?utm_source=Sociallymap&utm_medium=Sociallymap&utm_campaign=Sociallymap&fbclid=IwAR2HVlb70bQvh4u2aDGAfbTy0FSo_Z8uIlMVIRTi2Ay7Cg6fPw_jzmLbS5U

Comment trouver de nouveaux clients grâce à un rédacteur

Si vous croyez que le référencement web consiste à trouver des références drôles à des films connus, non seulement vous vous trompez, mais vous ne devriez pas manquer un mot de cet article! Grâce à lui, découvrez comment trouver de nouveaux clients à Québec.

‘‘Non moi je n’ai pas besoin de mettre de texte sur mon site web, j’ai une entreprise de construction! De toute façon, tout le monde sait que je suis quelqu’un de manuel! Pourquoi je commencerais à écrire des textes?’’

Je vous comprends. C’est même un raisonnement logique jusqu’à un certain point. Je voudrais tout de même vous poser une question. De nos jours, si quelqu’un a besoin d’un entrepreneur en construction, comment va-t-il s’y prendre pour en trouver un? Avez-vous vu quelqu’un sortir son bon vieux bottin des pages jaunes au cours des dernières semaines? Si oui, prenez-vous un billet de loterie!

Vos nouveaux clients ne cherchent plus dans le bottin 

Vous l’aurez deviné, la personne va probablement chercher sur un moteur de recherche ‘‘un peu’’ connu. Vous le connaissez peut-être. Son nom commence par Goo et se termine par Gle. Voulant aller au plus simple, elle va sans doute prendre le premier site web en haut de la liste et téléphoner. Malheureusement pour vous, vous n’êtes qu’à la cinquième page de la liste sur Google. Eh bien je regrette de vous l’annoncer, mais vous venez de perdre un client.

Alors, comment faire pour convaincre Google de vous envoyer au sommet de sa liste? La méthode la plus facile (et la plus coûteuse), est de payer. Honnêtement, à long terme, l’investissement n’en vaut pas la peine. En fait, la solution, pour résumer, c’est d’avoir du contenu sur votre site web qui contient les mots que Google recherche. Plus votre site contient les mots que les gens vont rechercher, plus il a des chances d’arriver en tête de peloton. Bon, je vous l’accorde, c’est beaucoup plus complexe que ça. D’où l’importance de faire appel à un pro qui sait ce qu’il fait! Un expert qui connaît, par exemple, l’importance du nouveau système de critères E-A-T de Google.

Projeter l’image de l’expert que vous êtes attirera de nouveaux clients

Imaginez un instant un nouveau client potentiel qui arrive sur votre site web pour trouver deux simples petits onglets. Aucun texte explicatif. Aucun paragraphe pour expliquer l’histoire de votre entreprise, aucun portfolio avec vos plus récentes réalisations. Une simple petite page avec votre logo, un slogan et vos coordonnées. Quelle image allez-vous projetez? Aurez-vous l’air d’un professionnel avec plusieurs années d’expérience ou de quelqu’un qui a décidé la semaine dernière de se lancer dans ce domaine et qui a rapidement publié un site web bâclé?

Maintenant, fermez vos yeux et imaginez un site web qui projette une image rigoureuse, sérieuse et fiable. Sans être incroyablement beau, il contient un onglet ‘‘Notre histoire’’ avec un récit qui explique les débuts de l’entreprise et un onglet ‘‘Réalisations’’ dans lequel on retrouve des images de vos plus récents contrats avec des explications détaillées. Un troisième onglet pourrait s’intituler ‘‘Blogue’’. 

Je vais être franc. Je ne vous dis pas que tous vos clients potentiels vont prendre le temps de lire assidûment toutes les pages de votre site web. Il se peut très bien que certains d’entre eux passent un peu plus vite sur l’histoire de votre entreprise et se contentent de vous contacter pour vous demander un prix. C’est ce qui les intéressent. L’important, c’est qu’ils seront impressionnés. En voyant que vous avez publié toutes ces explications, ils se diront probablement mentalement ‘‘Wow! Je n’ai pas le goût de tout lire ça, mais il doit savoir ce qu’il fait s’il est capable de tout l’expliquer!’’ 

Alors c’est simple! Posez-vous la question. Voulez-vous avoir l’air vraiment professionnel? Voulez-vous avoir l’air d’un entrepreneur sérieux et rigoureux qui livre ses contrats aux dates prévues et qui sait très bien qu’il a fait un travail irréprochable? De nos jours, tout est une question de perception et de première impression. Un site web soigné avec du texte, des explications, du contenu qui contient des mots-clés et un résumé de l’histoire de l’entreprise peut faciliter votre référencement web, donc votre classement dans les résultats de recherche de Google. En plus, vous gagnerez la confiance de nouveaux clients avec une image professionnelle.

Penser à long terme apportera un trafic constant de nouveaux clients à Québec

Je vous suggère même de publier du nouveau contenu au minimum une fois aux deux semaines pour un meilleur résultat. Ce peut être sur les techniques que vous avez utilisées sur votre plus récent contrat ou sur les nouveaux matériaux plus durables que vous avez commencé à vous servir. Avec beaucoup de ‘‘viande autour de l’os’’ et de nouveaux textes régulièrement, votre site web se classera plus facilement en tête de liste des résultats et vous finirez par devenir un expert reconnu dans votre domaine.

En terme de référencement, il vaut mieux penser sur le long terme. Il est préférable de publier un article aux deux semaines pendant un an que de publier 10 articles en une semaine pour ensuite délaisser son site web pendant le reste  de l’année. La première option attirera plus de trafic car chaque semaine, vos nouveaux articles continueront de répondre aux questions que vos nouveaux clients cherchent sur Google. C’est garanti, tout ça ne vous apportera que du PO-SI-TIF! Qui sait? Peut-être que ce sera autant payant que la fois que vous avez sorti ‘‘anticonstitutionnellement’’ au Scrabble

Maintenant que je vous ai convaincu, probablement qu’il ne reste qu’un seul problème. Si vous avez une entreprise à faire tourner, quand allez-vous trouver le temps d’écrire de longs textes sur votre métier?

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le référencement naturel, je vous invite à me contacter sans plus attendre. Il serait aussi très pertinent d’avoir une bonne discussion avec le responsable de votre site web. Rapidement, il rejoindra mes propos. Le marketing de l’avenir passe par un contenu de qualité qui sera apprécié par les moteurs de recherche et par vos nouveaux clients.  

La Plus Belle des Tombes

Mes cheveux courts et ma barbe de quelques semaines font de moi quelqu’un à l’allure louche. J’arrête le moteur de ma moto et l’immobilise. D’un geste fluide et naturel, je lui mets son pied et descends. La nuit est froide. Glaciale. En cette dernière soirée d’octobre, il est étonnant que la première neige ne soit toujours pas tombée. La porte du cimetière est fermée à clé, mais je m’en fous complètement. J’ai fait plus d’une heure de route pour me rendre ici et je compte bien voir ce qui m’intéresse. J’ai pensé à tout. Au dep, j’ai mis un peu de gaz dans un petit bidon et j’ai acheté des cigares et un lighter.

L’ambiance conviendrait sans aucun problème à un film d’horreur. Même la date est à propos. La rosée sur le gazon, l’obscurité, les pierres tombales, l’épaisse couche de brume, c’est à donner la chair de poule. J’entends même de drôles de bruits qui auraient fait fuir sans doute les plus braves. Pourtant, rien ne me fera changer mes plans. Bien qu’on ne puisse pas voir grand-chose, je sais exactement à quel endroit se trouve la pierre que je cherche.

N’ayant que mon cellulaire comme seule source de lumière, je progresse lentement. En entendant un craquement, je me retourne nerveusement et je sonde les parages. Sans vraiment m’en rendre compte, j’arrête même de respirer. Le silence lourd n’a rien de rassurant. Tout ça pour me rendre compte que c’est moi qui a marché sur une branche morte… Je suis peut-être un peu sur les nerfs, finalement. Peu importe. C’est ce soir que je tourne la page! Il faut… non. Je dois me rendre au bout! Je jette un coup d’œil à chaque début de rangée. Je vais reconnaître la bonne.

Ça y est. Voilà la pierre que je cherchais. Je m’approche et m’accroupis à la gauche de celle-ci pour pouvoir lire ce qu’il y figure. Je ne peux pas m’installer devant, car un immense trou s’y trouve. Très lentement, je passe mes doigts sur les lettres.


« Le Monstre Noir
1990-2017

C’est ici que tu reposeras pour l’éternité.
C’est terminé.

Tu ne m’empêcheras plus jamais d’avancer, de douter ou de foncer dans la vie.

Ma nouvelle vie commence aujourd’hui et tu n’en feras pas partie. »

D’un calme olympien, je contourne le trou béant et m’accroupis de nouveau. J’ouvre le petit galon. De nouveau debout et avec le sourire aux lèvres, je verse abondamment de l’essence partout au fond du trou. Normalement, il devrait avoir plus ou moins 6 pieds, mais ce dernier semble sans fin. Quoi qu’il fait si noir… et le trou est aussi noir que la nuit. Le vent frais et humide annonce un orage qui ne saurait tarder, mais peu importe. C’est ce soir que j’en finis avec lui. Enfin. Le moment que j’attendais tant! Après avoir pris le temps de m’allumer un cigare, je regarde l’allumette se consumer lentement. C’est incroyable à quel point un si petit bout de bois peut éclairer autant. Je finis par la laisser tomber au fond du trou. Je la regarde s’éloigner, puis disparaître. La scène est comme au ralenti, jusqu’à ce que d’énormes flammes jaillissent du trou. Impressionnantes, elles dansent devant moi et leurs grandeurs imposent le respect. Je prends quelques instants pour repenser à tous ces moments où j’ai douté. Je réfléchis à toutes les fois où j’ai eu peur de la réaction des autres. Je songe à cette chose qui se trouvait au creux de mon ventre. Cette angoisse qui me rongeait. La peur de ne pas être à la hauteur et qui, plus souvent qu’autrement, m’a fait assez peur pour m’empêcher de parler ou m’empêcher d’essayer… tout simplement. C’est tout ça qui est en train de se consumer au fond de ce trou. À partir d’aujourd’hui, je fonce.

Les flammes à peine éteintes, je m’empare de la pelle. Je regarde chaque pelletée de terre tomber dans ce qui a tout l’air d’un puits sans fond. Il ne pleut toujours pas, mais l’air est de plus en plus humide et froid. Les bourrasques de vent me fouettent le visage alors que j’envoie la dernière pelletée de terre dans le trou. Je n’en ai pas assez pour remplir complètement le trou, mais ça n’a pas d’importance. Je laisse tomber la pelle à mes pieds juste avant que mes jambes flanchent et que mes genoux se retrouvent sur le sol.

Épuisé, en sueur et complètement frigorifié, des larmes de joie descendent le long de mes joues alors que je réalise que tout est fini. Ce criss de monstre ne me rongera plus jamais l’intérieur des tripes. C’est enfin terminé. Je l’ai tué et il est enterré.

J’ai tellement rêvé à ce jour… j’ai tellement voulu devenir quelqu’un… devenir un homme! J’ai tant voulu avoir ce sentiment de fierté et d’accomplissement dans toutes les sphères de ma vie! Maintenant qu’il appartient au passé, tout ça est à portée de main! J’ai sans aucun doute devant moi la plus belle des tombes!